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Nos fins connaisseurs

Guillaume Ducos

J’ai toujours été un amateur de bons vins et du plaisir de partager un bon moment autour d’une table avec famille et amis.

J’étais plutôt amateur de champagne et de vin blanc sucré. Mais passé la trentaine, j’ai voulu découvrir un peu plus les vins rouges. J’ai eu la chance pour mes 30 ans d’avoir en cadeau de belles bouteilles (Grand Corbin d’Espagne, La Gaffelière, Pichon Baron).

C’est là qu’est née mon envie de découvrir d’autres vins que ceux que je connaissais déjà. Ainsi que le souvenir des repas de famille de mon enfance.

Je ne suis qu’un humble amateur. Je savais à cette époque uniquement dire si j’aimais tel ou tel vin. Et j’ai fait mon « initiation » en fonctionnant par comparaison.

En continuant mes découvertes, j’ai vite atteint mes limites et c’est donc tout naturellement, que je me suis tourné vers la cave de l’un des Meilleurs sommeliers du Monde, Jean-Luc Pouteau.

J’ai donc échangé avec Jean-Christophe, son fils qui m’a beaucoup appris dans tous les domaines.

C’est à cette période que je me suis plus tourné vers les Bourgognes qui ont aujourd’hui ma préférence.

J’ai surtout eu la chance avec la famille Pouteau, de pouvoir découvrir les petits producteurs, parfois tout proches des plus grands noms mais peu connus. C’est ce partage autour de l’histoire des vignobles, des petites histoires familiales, des découvertes, qui m’ont fait cheminer sur le projet d’ouvrir un site internet autour du vin.

J’ai alors demandé à Jean-Christophe et Jean-Luc, s’ils seraient d’accord pour nous guider dans notre projet en participant à la sélection de notre cave et en y apportant leurs savoirs et leurs validations.

Je suis amateur un peu éclairé, mais je pensais que cela n’était pas suffisant. Le partenariat créé entre la Famille Pouteau et la Famille Ducos apportait un vrai plus pour nos clients avec la garantie d’acheter des vins de qualité.

Nous avons donc travaillé pendant un an avec Jean-Luc et Jean-Christophe Pouteau pour vous proposer une sélection unique.

Composée de 1er grands crus, de vins de terroir, de 2ème ou 3ème vin de grands noms. Nous l’avons voulu volontairement précise et pointue, gage de qualité et de découverte.

Nous avons pour ambition de nous adresser aux amateurs, aux connaisseurs et aux experts.

Notre but est toujours de proposer les incontournables, mais aussi de permettre la découverte de Domaines ou Châteaux moins connus.

Laissez-vous guider par les notes du Meilleur sommelier du Monde et son fils, mais aussi par les notes des créateurs de ce site qui apporteront un éclairage d’amateurs / connaisseurs plus proche de vous. Sans oublier la note la plus connue dans le monde du vin, Parker.

Jean-Luc Pouteau

A mes débuts, rien ne me prédestinait à devenir un nom dans le domaine de la sommellerie.

Ma formation professionnelle initiale était dans un tout autre domaine. Sorti pâtissier d’une école hôtelière parisienne, j’ai exercé dans différentes maisons dont Serge à La Rochelle.

Je fus mobilisé à Brest pour mon service militaire. Enrôlé dans la marine, c’est pendant cette année Bretonne que je rencontre la fille d’un vigneron qui me fait découvrir le Cabernet d’Anjou.

C’est de cette rencontre et de cette dégustation qu’a débuté ma passion pour le vin.

La découverte de ce milieu s’est faite sur le tas. Après mon service militaire, je suis embauché comme Maître d’Hôtel dans une auberge angevine. Mes connaissances œnologiques sont trop limitées et mon patron m‘envoie faire la tournée des fournisseurs viticoles pour acquérir quelques bases indispensables. J’y prends goût et en passionné et acharné de travail, je profite de mes jours de congés pour approfondir ma connaissance des crus régionaux : Chinon, Bourgueil, Saumur.

C’est donc en 1972 que je décide de m’inscrire au concours des Meilleurs Sommeliers de France. Je voulais confronter mes connaissances et me mesurer à des professionnels lors d’un concours. J’arrive premier de l‘épreuve régionale mais dernier en finale à Paris.

Au lieu de baisser les bras, je m’acharne et me remets au travail et je complète mes compétences dans les autres régions vinicoles.

Méthodiquement, je révise étape par étape, les épreuves du concours et en particulier les épreuves qui m’ont fait défaut quelques années avant à Paris.

Je me représente en 1974 au concours de Meilleur Sommelier de France. Je termine au pied du podium, à la 4éme place lors de la finale nationale.

La progression en deux ans est considérable. Mais pas suffisante. Alors je continue à travailler et à apprendre.

Et en 1976, à 31 ans je suis « Meilleur Sommelier de France » une reconnaissance de mes pairs dont je suis très fier.

Ma toute jeune notoriété s’ébruite et me fait connaitre. Je suis alors embauché comme sommelier dans des établissements parisiens prestigieux. J’y perfectionne ma connaissance des grands crus mais aussi des vins étrangers.

En 1986 le concours du meilleur sommelier devient mondial. Je représente la France.

Face à 37 candidats, Je remporte le trophée tant convoité.

Aujourd’hui, nous ne sommes que 14 dans le monde à être honorés de cette distinction.

Ayant transmis ma cave en région parisienne à mes enfants (Laetitia et Jean-Christophe), je continue de parcourir le monde entier pour des formations, des conférences, des sélections et des conseils.

Jean-Christophe Pouteau

Petit fils de vigneron dans la région d’Angers, j’ai passé mes vacances et mercredis dans les vignes et le chai de mon grand-père…

Mon parcours professionnel m’a d’abord amené dans le domaine bancaire pendant de nombreuses années.

Fin des années 90, je réfléchissais à la suite de mon parcours et une possible réorientation dans un domaine totalement différent.

C’est à ce moment que le poste de Chauffeur, livreur, manutentionnaire et gestionnaire de stock s’est trouvé libre à la cave de mon père.

Je me suis dit pourquoi pas. Papa m’a bien expliqué que je devrais faire mes preuves et commencer en bas de l’échelle. J’ai rejoint la cave familiale en 2001.

J’ai passé plusieurs années à faire l’intendance de la cave. Pendant une dizaine d’années, j’ai appris le vin, la dégustation, notamment grâce aux cours d’œnologie que donnait mon père, sans oublier les visites dans les vignobles et la rencontre des vignerons.

Après cette période formation et de connaissances acquises auprès de mon père, je décide de passer une formation dans le domaine de la sommellerie. En 2009, je passe et j’obtiens mon diplôme de Sommelier-Conseil-Caviste à l’université du vin à Suze la Rousse, dans la Drome.

Dans la continuité, fin 2009, j’ai repris la gérance de la cave.

J’accompagnais très souvent papa lors de ses cours d’œnologie. Et un jour, au début de la séance, il me dit : « Vas-y, je te laisse gérer tout tout seul. J’ai également repris l’animation des clubs œnologiques fondés par mon père et depuis, je n’ai eu de cesse de développer ces animations (environ une dizaine de clubs à ce jour). Ces animations me permettent de partager ma passion et de parler d’un sujet sur lequel je suis presque intarissable. C’est souvent que je déborde du temps imparti mais c’est pour le plaisir des participants et le mien.

Jean-Baptiste Ducos

J’ai plusieurs passions ou centres d’intérêt. Le feu d’artifice, la famille, le vin pour les moments de partage qui l’accompagne, les jeux vidéo et mon bébé de 9 mois.

En concrétisant ce projet, je me suis aperçu que plusieurs passions sont en fait partagées avec ma famille et principalement avec mon frère avec lequel nous avons monté notre premier projet professionnel autour du feu d’artifice, passion familiale transmise par notre papa.

Lorsque Guillaume m’a parlé de sa rencontre et de sa découverte plus en détail du milieu du vin avec Jean-Christophe Pouteau, cela a cheminé dans mon esprit. Et un jour en discutant ensemble, nous avons tous les deux émis au même moment l’idée de créer un site autour du vin. Domaine que nous connaissions de loin en simples amateurs.

J’aime partager les bons moments en famille, avec les amis et plus généralement avec des gens sympas.

Mon expérience personnelle avec le vin est récente mais je découvre en comparant les vins que j’ai la chance de goûter avec mon frère, les repas d’affaires ou chez des amis.

Mes préférences sont actuellement plus tournées vers les vins blancs sucrés et le Champagne. Mais il y a quelques mois j’ai eu la chance de déguster un Petit Calon de Calon-Ségur qui a eu pour effet de bousculer un peu mes goûts et mes préférences dans ce domaine.

Il parait que s’est après 30 ans que l’on se tourne plus vers le vin rouge. Je vous dirai cela d’ici peu.

J’ai eu la chance par mon papa, à la fin de mon adolescence, de m’initier à la dégustation du vin. J’avoue qu’à l’époque je n’étais pas très réceptif et que lorsque je buvais un vin, je ne faisais pas grande différence en un 1er grand cru ou un bordeaux supérieur. Mais ces moments m’ont permis de découvrir l’univers du vin et de cela j’en garde de très bons souvenirs.

C’est donc avec mon frère ayant quelques années d’avance (voir même pas mal), que j’ai un peu plus découvert et affiné mes goûts en ce qui concerne le vin.

Mon plaisir à discuter et découvrir ce milieu, s’est renforcé plus récemment lorsque j’ai fait connaissance de la famille Pouteau. Les petites histoires, anecdotes et souvenirs à l’évocation d’un domaine, d’une région ou d’une appellation rendent tout cela très vivant et très actuel. J’ai donc énormément de plaisir à échanger avec eux. Nos rencontres pour la création du site, la sélection de notre offre, l’analyse des vins, ont d’ailleurs très souvent débordées sur des moments d’échanges sincères, amicaux, riches, bien loin de nos obligations professionnelles respectives, certains se sont même finis à la nuit tombante.

Robert Parker

Robert Parker est issu d’une famille de paysans. Il est né en 1947 dans le Maryland aux Etats-Unis. Il a fait des études en histoire, histoire de l’art et termine avec un doctorat de droit.

Il va alors exercer en tant qu’avocat pendant 10 ans et démissionne en 1984 pour se consacrer entièrement au vin.

Il découvre le vin en 1967 lors d’un voyage à Strasbourg. La petite histoire raconte qu’il a acheté un simple vin de table car c’était moins cher que le coca. C’est alors une révélation. Il revient chaque année en France pour ses vacances et parcours les vignobles.

Il publie sa première critique en 1975. A partir de 1978 il publie une lettre d’information ne comportant que des comptes-rendus de dégustation.

Mais c’est en 1982 avec ses commentaires sur le millésime 1982 qu’il devient mondialement connu. Lors de la dégustation des primeurs 1982, qu’il trouve superbe, il est en total opposition avec ses collègues dégustateurs.

Il a révolutionné le métier de dégustateur en étant totalement indépendant vis-à-vis des producteurs, des négociants ou de la presse. Il a également généralisé la dégustation à l’aveugle. Et enfin la notation de tous les vins se fait sur 100, quelle que soit leur réputation.

Robert Parker aime les vins :

  • A faibles rendements (peu ou pas d’engrais, vendange en vert, sélection de la récolte) ;
  • Les raisins sains et mûrs (sélection dans les vignes et sur une table de tri) ;
  • Une vinification et un élevage simples (pas de collage ni de filtrage excessifs) ;
  • Il respect du caractère du vignoble, du cépage et du millésime.

Son influence est devenue telle que certains producteurs ont modifié leur style d’élaboration voire même les expressions traditionnelles de leur région ou appellation. Certain lui reproche donc de participer à l’uniformisation des vins au niveau mondial.
Pour Robert Parker, un vin est par nature évolutif et un commentaire ou une note ne peut être définitive. Ses notations sont parfois revues après de nouvelles dégustations.

Détails de la notation Parker :

  • 96-100 (A+) : un vin extraordinaire de profondeur et de complexité, une cuvée grandiose ;
  • 90-95 (A) : un vin excellent, avec une grande complexité ;
  • 80-89 (B) : un très bon vin, avec un intéressant degré de finesse et de parfum ;
  • 70-79 (C) : un vin plaisant, mais dépourvu de complexité ou de profondeur ;
  • 60-69 (D) : un vin très moyen, avec des défauts (acidité ou tanins excessifs, goût un peu désagréable) ;
  • 50-59 (F) : un vin inacceptable (manquant d’équilibre, avec de gros défauts, terne ou très dilué).

 

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