Guillaume Ducos

La dégustation chez Guillaume

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Tout d’abord, je pense qu’il faut toujours garder à l’esprit cette phrase : “Apprécier, préférer, c’est déjà un pas vers la dégustation.” Certainement parce que c’est ainsi que j’ai commencé.

Une dégustation est plus de l’ordre du ressenti et de la découverte. En tant qu’amateur, je me sens plus à même de partager ce que je découvre à la vue, au nez et au gout avec les autres afin de pouvoir comparer et éveiller mes sens.

J’aime admirer les nuances de couleurs du raisin fermenté à la lumière du jour.

Je suis très attentif au nez et au goût d’un vin, j’essaie de découvrir les senteurs, la dominance d’un parfum par rapport à l’autre en 3 fois.

La première mise en bouche, mon nez a déjà préparé mes papilles à apprécier le vin, j’essaye pendant cette étape de faire abstraction du regard des autres pour me concentrer pleinement sur les saveurs sur l’aération, sur sa dominante
Une fois la mise en bouche terminée je reste concentré pour apprécier l’arrière-goût déterminer l’amertume, le sol ou le type de vin.

J’ai plus de plaisir à déguster un vin associé à un met qu’avec une dégustation dite « sec ».

Je pense que le cadre et les conditions dans lesquels vous dégustez un vin jouent pour beaucoup dans le plaisir que vous allez ressentir.

A titre personnel, il m’est arrivé de boire un 1er grand cru dans un restaurant 3 étoiles au guide Michelin lors d’un repas d’affaire. Je l’ai trouvé excellent, mais je n’ai pas éprouvé d’émotions particulières. D’ailleurs, j’avoue ne pas me souvenir du vin dont il s’agit.

A l’inverse, j’ai des souvenirs mémorables de vins moins prestigieux que j’ai dégusté en famille ou avec des amis et ceux-là je m’en souviens encore.

Deux me reviennent en particulier. Le premier, est un Grand corbin d’Espagne 2005 qui m’a été offert pour mes 30 ans. Je l’ai bu 3 ans après avec mon oncle, grand amateur de vin également. J’ai apprécié partager cette bouteille avec lui. A la première gorgée, j’ai ressenti beaucoup de plaisir par l’explosion de saveurs en bouche qui m’ont complètement conquis.

Le deuxième souvenir est plus récent. Il s’agit d’un pommard 1er cru dégusté à la rôtisserie l’Atelier Maître Albert avec Guy SAVOY. Il s’agissait d’un repas en famille pour l’anniversaire de ma belle-maman. C’était au début de ma découverte des Bourgognes. Et j’avoue que ce moment est pour beaucoup dans ma conversion aux Bourgognes.

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